dimanche 21 janvier 2024

Deux nouveaux fanzines !


Zelda et moi on continue sur notre lancée, après un numéro un déjà touffu (44 pages), nous sortons à l'occasion du Festival d'Angoulême le n°2 de la Gamelle, notre fanzine de bande dessinée consacré aux relations humains-animaux, en particulier les animaux qui nous sont proches. Le premier était consacré à la poule, celui-ci s'intéresse aux chiens, et fait 74 pages !!!

25 auteur.e.s au programme, des jeunes et moins jeunes, et des approches très diverses. On en est très contents. Pour l'occasion on offre un coup à boire lors du festival, le vendredi à partir de 18h au stand des éditions Les Machines (tout au bout de la bulle Nouveau Monde).

On pourra y voir aussi L'île des Morts, ma troisième collaboration avec Léo Louis-Honoré, après La Nuit du Rituel et L'île du Rituel. 21 pages où on fabrique une histoire en improvisant chacun notre tour. Le point commun est que les trois fanzines débutent par la même planche exactement. Si tout va bien on en fera bientôt un quatrième, si si.

On y trouvera aussi Machine Insolite, le résultat de notre résidence en Aveyron, ainsi que toutes les nouveautés des Machines, donc le n°4 de Mini Machine, nominé cette année au prix de la BD alternative.


jeudi 18 janvier 2024

349 députés ont voté la loi ImmigRatioN


Il y a trois ans, à l'initiative de dessinateurs nantais (Loïc Sécheresse et Quentin Faucompré entre autres), j'avais participé à #Députésdelahonte, où à plusieurs on avait tiré le portrait des 388 députés qui avaient voté pour la loi dite "sécurité globale".

Rebelote cette année avec la loi "Immigration", car apparemment il n'y a plus de limite au n'importe quoi (au Darmaninportequoi, comme dirait Olivier Minot), avec ce gouvernement qui nous fait glisser vers le fascisme tranquilou.

Cette fois 349 députés responsables ont été croqués, et les portraits sont disponibles sur cette page. Il y a un lien tout en bas pour les télécharger, ainsi qu'une tribune. Le tout est utilisable et réutilisable pour toutes les actions contre cette loi toute pourrie.

La dernière fois certain.e.s députés avaient repris leur portrait pour la mettre sur leurs réseaux sociaux, c'était super-classe. À voir cette fois quelles surprises rigolotes nous réserve cette série de portraits.

On peut aussi s'amuser à essayer de trouver qui a dessiné qui.

Il y aura sans doute des actions en lien pendant le festival de la
Bédédandjoulème. En attendant, on n'oublie pas d'aller à la manif dimanche.

lundi 18 décembre 2023

mercredi 13 décembre 2023

Nostalgie permanente / Zombis partout justice nulle part

(Une fois n’est pas coutume, un petit billet d’humeur)

Un nouveau Lucky Luke par Blutch, un nouveau Marsupilami par Frank Pé, un nouveau Gaston par Delaf, un nouvel Astérix par FabCaro et Conrad,... une fin d’année marquée par les resucées de personnages de BD plus que cinquantenaires, qui prennent toute la place dans les médias, et beaucoup de place en librairie. 

J’y ajouterais car ils sont parus cette année l’album des Schtroumpf par Tebo et le Blake et Mortimer dessiné par Floc’h (et allez, double, non, triple nostalgie : pour continuer l'oeuvre d'un des années 50, on va chercher un auteur des années 80, qui a fait carrière en pastichant le style du premier, vertigineux, non ?).

En ces temps de surproduction et de crise, les grosses maisons rassurent leurs investisseurs en misant sur la nostalgie, le “à la manière de” et le pastiche. On appelle ça des valeurs sures. Cette tendance de la grosse cavalerie n’est pas nouvelle, mais elle prend des proportions caricaturales, et me donne la nausée. 

Aussi parce que tout le milieu joue le jeu et se précipite sur la vache à lait de la référence et du clin d’oeil. Je n’ai même plus envie de mettre le nez dans les librairies, a fortiori les librairies de bande dessinée. Même plus envie d’ouvrir un magazine spécialisé (déjà que).

C'est très comparable à Hollywood, qui se recycle en permanence via les suites, les préquelles et les spin-offs. Quand un domaine culturel s'auto-digère de cette façon, pour moi c'est signe qu'il est déjà mort, qu'il n'a plus rien à dire. Ou que le seul truc qui lui reste à dire c'est "raaaah je ne suis pas mort". 

Sauf que cette agonie prend une place énorme, elle s'étire depuis des années, elle est un (autre) gâchis énorme d'énergie, de talent et de fric. Et elle assoit son gros cul bien gras et bien visible là où des oeuvres originales tentent désespérément d'exister.

Ah, si le nouveau Gaston garanti 100 % sans Franquin pouvait se ramasser la gueule bien comme il faut, si le Lucky Luke 100 % pur auteur estampillé indé pouvait descendre en-dessous des 100 exemplaires vendus, si le Astérix 100 % pur jus de rigolo alternatif pouvait se prendre 80 % de retours, je crois que je me paierais une bouteille de champagne, tiens, du bon. Pas un succédané.

Mais je vous rassure ça ne sera pas le cas, et moi de mon côté, je vais de nouveau pilonner 5 palettes d’invendus de Flblb, soit environ 5000 exemplaires. Une paille, comparé aux tirages faramineux des chefs-d’oeuvres suscités (d’ailleurs une partie de ces tirages finira sans doute elle aussi au pilon).

Bon, j’arrête, c’est pas bien toute cette aigreur à deux pas des fêtes de fin d’année.

Pour finir je reposte une bande dessinée que j’avais publiée en 2012 sur le site 100jours2012 (cliquez dessus pour agrandir), et qui fait partie de mon recueil Zioum Tchabada Tchou Tchou. Elle n’a pas perdu de son actualité, et augure du bel état de dépression dans lequel je serai après le prochain festival d'Angoulême.


Apérozine pour Les Expressifs


Du 6 au 8 octobre dernier, avait lieu à Poitiers la nouvelle édition du festival les Expressifs. Cette année en format réduit pour cause de baisse de subventions (Aïe aïe aïe, en ce moment, les baisses de sub, c'est une épidémie, un peu comme le covid). Les spectacles étaient regroupés sur le site du Cirque Octave Singulier près du campus, et l'ambiance était assez festive malgré la pluie.

Avec la Fanzino nous animions un apérozine, c'est-à-dire en gros une table, de quoi écrire, dessiner, faire des collages, et une photocopieuse, et vient qui veut. Le résultat : parce que rien n'est comparable, petit fanzine format A5 de 32 pages.

J'ai tenté quelques expériences à la photocopieuse, et puis j'ai fait la couv, qu'Anne a sérigraphiée en deux couleurs + paillettes.

Si vous passez à la Fanzino, il en reste peut-être quelques exemplaires.



vendredi 6 octobre 2023

Salon Microphasme à Rouen







Le week-end des 30 septembre et 1er octobre derniers, je participais au dixième salon Microphasme à Rouen, j'ai passé un super moment. C'est un petit salon consacré à la micro-édition, il y a donc des fanzines, mais aussi des éditeurs d'art qui font des ouvrages très originaux. On est très bien reçu, et malheureusement on ne peut y participer qu'une seule fois (moi j'ai un peu triché car j'y étais déjà allé avec Ménage à Trois). 



J'ai animé un atelier "bande dessinée en collage", tandis que Nikodio initiait des enfants et des adultes à l'ombrocinéma



On a réuni les résultats des deux ateliers dans une petite publication.


dimanche 17 septembre 2023

"L'eau pour quoi faire ?" - Université d'Été des Fanzines



3e année consécutive pour les Universités d'Été des Fanzines (rebaptisées cette année "Utopie Estivale du Fanzine"), le dernier week-end d'août à la Fanzinothèque de Poitiers. De nouveau un moment intense avec des rencontres, des concerts, des ateliers.

Je partageais un stand avec La Maculée Conception, Louis L'hostis et Christian Corbinus, c'était sympa. 

Peu de public malheureusement, mais quand même assez de monde pour participer à un apérozine sur le thème "L'eau pour quoi faire ?", choisi pour faire écho au convoi de l'eau, qui au même moment était en train de gagner Paris. 


Volontaire pour animer l'apéro et faire la mise en page, je n'ai eu le temps que de faire deux petits collages-détournements.

Le résultat est un fanzine tout en couleur de 60 pages avec une couverture en authentique bâche de piscine découpée à la main. Si vous passez par la Fanzino, il est disponible et pas cher (5 €).

dimanche 9 juillet 2023

‘Machine Insolite’ à peine imprimé, déjà à la vente !


Vendredi prochain, le 14 juillet, c'est la fête nationale (si, si). C'est aussi l'anniversaire de la Construction Insolite à Saint-Sever-du-Moustier (Aveyron), et le jour de la sortie de Machine Insolite, le livre collectif issu de la mini résidence collective que j'ai effectuée début mai avec mes copines et copains des éditions Les Machines.

Vendredi il y aura à 16h une petite présentation du livre, suivie d'une dédicace in situ, on pourra trouver les livres des auteur.e.s publiés par Les Machines et par les éditions Flblb, et il y aura une expo et des concerts. Venez nombreux.e.s !!!

Si vous ne pouvez pas, le livre (100 pages en couleurs, format 16,5 x 24 cm) est déjà disponible à la vente sur le site des Nouveaux Troubadours (le formulaire de vente se trouve après l'article).




<-- L'équipe des résident.e.s avec l'équipe de l'association les Nouveaux Troubadours (cliquez pour agrandir)

dimanche 2 juillet 2023

Fanzine “Bruismes de mouches”

À l'occasion du 12e festival Bruisme du 29 juin au 2 juillet 2023 à Poitiers, l'équipe de la Fanzinothèque, avec l'aide de Paul Poutre et de moi, a organisé un apérozine (une table, des chaises, du papier, des feutres, dessine qui veut), suivi d'une après-midi de fabrication à la main. 

Le résultat est un tout petit fanzine en accordéon serti dans un fourreau sérigraphié en rouge sur jaune, avec croquis des concerts, dessins tous azimuts (très peu de bites, pour une fois), et BD lisibles à la loupe.

Tirage : 100 exemplaires. N'hésitez pas à contacter la Fanzino pour savoir s'il en reste.


(ci-dessus mes pages, cliquez pour agrandir)

samedi 17 juin 2023

Salon d'art à Gimont, un fanzine de Zelda Pressigout


Salon d'art à Gimont est une petite histoire autobiographique de Zelda

Partie avec quelques copines et copains étudiant.e.s en art monter une exposition collective dans la Halle au Gras de Gimont (Gers), elle s'aperçoit vite que c'est un plan un peu pourri. Heureusement elle a son carnet de notes et son appareil photo pour traquer les petits moments absurdes de cet événement singulier.

Le fanzine date de 2015, Zelda l'avait déjà auto-édité avec le label La Perche Carrée, mais il était épuisé depuis un petit moment. Je l'ai un peu rafraichi, résolu quelques petits soucis de lisibilité. Pour l'occasion Zelda a un peu changé la fin, et on a fait une belle couverture avec un beau papier peint !

Bientôt disponible sur ma boutique.



 (cliquez sur les images pour les agrandir)